Accord "La Hermandad del Calamar"

Préambule

Sa majesté Philippe III, roi d'Espagne, roi de Portugal et d'Algarves, soucieux du rayonnement religieux, culturel et politique de son royaume a autorisé les corsaires de la confrérie de la Hermandad del Calamar, à défendre ses intérêts dans les Caraïbes.

Sa majesté Jacques Ier, roi d’Angleterre et d’Irlande, a enjoint John Hornblower, officier de la Royal Navy, de se rendre dans les Caraïbes, de protéger ressortissants, biens fonciers et financiers anglais et de prendre toutes mesures propres à assurer la bonne exécution de cette mission.

A ces titres, l'Octopus Jan di Pourriéro et le Commodore Hornblower, désireux de contrer la menace pesant sur les villes et les colonies de leur nation respective, constatant à ce jour l’absence de rivalité ou de contentieux entre les corsaires de La Hermandad del Calamar et ceux des Flying Colors, s’accordent à penser qu’un accord serait bénéfique aux deux parties et servirait au mieux les intérêts de leur roy.

Pour ce faire, il est désigné comme plénipotentiaires pour la confrérie «La Hermandad del Calamar» l'Octopus Jan di Pourriéro, et pour les « Flying Colors », John Hornblower, son fondateur, Commodore de la Royal Navy.

Lesquels, après avoir échangé leurs pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, sont convenus des dispositions qui suivent:

Article 1.
Les confréries susvisées s’engagent à ne pas prendre part à des actions maritimes ou terrestres ayant pour objectif des ports appartenant aux royaumes d’Espagne ou d’Angleterre.

Article 2.1
Les confréries susvisées s’engagent à se donner toute assistance pour contrecarrer les actions des pirates ou forbans, des flibustiers, boucaniers ou corsaires ennemis de l’Espagne et de l’Angleterre.
Article 2.2
Les confréries susvisées s’accordent à désigner la France comme ennemie de l’Espagne et de l’Angleterre.
Article 2.23
Il est entendu qu’une confrérie est désigné comme
>« Pirate » si le recrutement s’effectue exclusivement auprès des capitaines arborant le Jolly Roger,
>« Forbans » si parmi les capitaines de la confrérie, certains se réclament du Jolly Roger,
>« Flibustiers » si tous les capitaines présents dans les caraïbes peuvent postuler,
>« Boucaniers » si le recrutement est effectué parmi l’ensemble des capitaines des nations présentes dans les caraïbes,
>« Corsaires » si le mode de recrutement traduit le dévouement de ses membres à une nation unique,

Article 3.1
Les confréries signataires s'engagent à ne pas s'attaquer aux différentes confréries mentionnées en annexe.
Article 3.2
Une confrérie signataire ne pourra être jugée responsable en cas de riposte effectuée en réponse à une attaque de l'un de ses membres par une des confréries de l'annexe.

Article 4.
Des opérations à l’encontre de confréries n’entrant pas dans le critère défini dans l’article 2.2, pourront être planifiées.

Article 5.
Dans l’éventualité où les opérations navales envisagées sont irréalistes ou viennent à l’encontre de la diplomatie de la confrérie sollicitée, le refus de cette dernière ne pourra lui être reproché ni servir de prétexte pour rompre cet accord.

Article 5.
Il est convenu de porter la durée de cet accord à six mois, renouvelable par tacite reconduction par tranches de six mois.
En cas de rupture de cet accord, les parties susvisées conviennent d’observer une période de neutralité.
Cette période ne pourra être inférieure à 72h heures. Le délai de départ de cette période de neutralité démarrera à partir du moment où la décision aura été notifiée à la partie adverse.

Signé :
A l'isle del Rey, le 4 octobre 1608,
Pour la Herrnandad del Calamar
L'Octopus,
Jan di Pourriéro

Annexe :
-Ghost Squadron
-The English corsairs